Journal intime de Sophia – Episode 6

Nous voilà reparti, Nous quittons la station du dilemme du roi et ses troubles. Au détour d’une courbe nous découvrons le navire de la baronne bloqué, des plongeurs tentent maladroitement d’agrandir le passage à coup d’explosifs alors que des stalagmites menacent au-dessus. Dans la passerelle comme d’habitude chacun exprime son opinion : « Butons-les !!! Lâchez moi j’ai qu’à appuyer sur le bouton !!! Argghhh !!! », « Paix frère on passe on s’en fou », « et si on profite de l’occasion ?». Notre capitaine a le dernier mot et souhaite rencontrer la baronne pour un arrangement.

Papa et moi sommes donc dans leur navire, il secoue la tête en signe de désapprobation, l’équipage hétéroclite prouve que l’embauche a été fait à la va-vite. Nous débutons la discussion dans son salon privé autour d’une tasse de thé et je précise, pas du thé d’algue, du véritable thé, mais également et surtout on nous pose sur la table une bonbonnière remplie de bonbon de CHOCOLAT !!!! y a pas à dire la baronne sait recevoir .

Quel délice, il est aussi bon que dans mon souvenir, je savoure chaque bouché, chaque flux qui s’écoule dans ma bouche et descend doucement au fond de ma gorge, c’est incroyable comme c’est bon.

La baronne et papa se lève et se serre la main, on repart, tiens elle nous raccompagne jusqu’au sas, comme c’est gentil à elle, le savoir vivre des grand de ce monde n’a d’égal que leur richesse.

Vraiment le meilleur truc du monde, c’est bizarre que ça n’intéresse pas les autres ?! Je vais m’en accommoder ça en fait plus pour moi.

Tiens la baronne est dans notre vaisseau, une politesse pareille c’est incroyable….

Mmmmmmm c’est bon… Oh non c’est le dernier… Oh tristesse infinie qui m’envahie… Sur le bout des doigts… Oh désespoir… Non ! Sur les paquets je peux encore lécher les molécules… Snif… Fini…

QUOI !!! On a embarqué la vieille !!! Son nain et les trois garde du corps qui l’accompagnent !!! On a reçu 100.000 sols pour trouver un truc tombé du ciel et on aura pareil quand on l’aura trouvé.

Mais je ne suis pas d’accord !!! TA GUEULE CERVELLLE DE MERDE !!! c’est la fontaine à CHOCOLAT qui est avec toi !!!!

Bon ok.

Plus loin nous retrouvons le navire échoué dans les parois du tunnel. C’est le mec qui nous a siphonné au dilemme du roi.

« J appuie sur le bouton !! j’apppuuuuiiiiiiie !!! », « non on passe on s’en fou » c’est fou comme les scènes semblent se répéter au bout d’un moment, surement du au fait que l’équipage est toujours le même. J’imagine que la baronne doit trouver cela divertissant.

Notre “brainstorming” est stoppé net par un choc monumental, nous somme pris au piège des pinces d’un crabe géant, une bête énorme !! La vue immonde du monstre fait effondrer au sol ma sensible et délicate maman, et, par solidarité, j’en fais de même.

Kassandra pulvérise la zone au contact des tourelles, la Barcasse sort à toute vitesse du nuage de chair du monstre, mais loin de fuir, le crabe nous poursuit, après plusieurs manœuvres de tank et de tir de notre artilleuse, nous parvenons à le semer.

A peine sortie du dilemme de roi nous détectons une épave, Nous envoyons le drone l’inspecter, un tir net et coulée récemment. Kassandra et Akiléus sortent pour aller récupérer les 4 torpilles et caisses observées sur les caméras du drone. Kassandra jubile elle revêt enfin son armure noire, elle m’a saoulé tout le long du dilemme du roi pour finir de la déverrouiller mais désormais je ne regrette pas car j’avoue, elle en jette dedans.

A l’intérieur de l’épave, des caisses et des armes, de quoi armer une rebellion. A cet instant les sonscans détectent deux petits navires en approche et un autre énorme plus loin, attiré peut-être part une fausse manœuvre de quelqu’un à bord (moi, comme d’hab…).

A peine le temps de récupérer une torpille et une caisse et ils sont là, nous somme cachés non loin, c’est le Staky et le Romero, Devons-nous les avertir d’un danger probable et nous rendre par le même coup visible ou rester terré en sécurité au risque de voir nos amis coulés. L’équipe s’engage dans un brainstorming, la baronne tapote du pied.

Coupés par l’explosion du Romero nous assistons silencieusement à la fuite in extremis du Staky et de l’arrivé sur zone d’un navire de l’union de plus 50.000 tonnes qui inspectera longuement les épaves à la recherche de survivants. Plusieurs heures après leur départ nous décidons de repartir, Kassandra et moi démontons les armes trouvées, elles sont en bon état mais demandent à être entièrement démontées, nettoyées et remontées.

A peine eut elle commencé à m’aider que je la supplie d’arrêter. C’est dingue qu’une personne aussi douée pour se servir d’une arme soit aussi gauche pour les démonter et les entretenir.

Avant l’arrivé à Ygrid, Tank subtilise l’ordinateur de la baronne pour que j’en récupère les données, je côtoie « l’Ecumeur des bars et des fond intimes » depuis des années et je ne connaissais pas ce talent de sa part ! j’imagine qu’avant de s’intéresser au putes, il fréquentait les femmes mariées.

Grace à notre petit chapardeur nous apprenons des trucs bizarres sur la baronne et que la station Feron travaille sur la fabrication d’un genre de bestiole, il faudra trouver un spécialiste pour mieux comprendre.

Arrivé sur Ygrid nous découvrons une station ravagée, un vaisseau ou un monstre marin énorme semble s’être frotté et avoir arraché toutes les annexes extérieurs. Seul subsiste les éléments inondés dans les parois rocheuses, des corps flottent partout, au bas mot des centaines de morts, j’espère que les coupables seront retrouvés et punis. Même les pirates ne commettent pas de telle carnage, ou alors peut être somme nous protégés de ce genre de chose dans l’union et que cela soit le quotidien en dehors de nos frontières…

Je reste avec tank dans le navire pour refaire le ravitaillement et trouver des infos sur les coupables dans les ordinateurs immergés de la station. Pendant ce temps le reste de l’équipe sort faire les courses dans la station dévastée. Le marché du jour fut un échange de tir avec trois gus et leur hybride, des charognards comme nous à la recherche de trouvailles. Avant de partir Kassandra et Akiléus décident de récupérer un filtre à air pour notre station qui en a un besoin vital. Cela se soldera par le seul souvenir d’une rencontre intimiste entre papa et une anémone suivit de quelques réparations de son armure.

Depuis quelques temps la mauvaise fortune frappe papa, coincé avec son armure dans une faille, l’aventure avec l’anémone, etc… Surement à cause de ses pensé pour Cora, et maman elle semble comme absente en ce moment, quelque chose tracasse papa ou se sont-ils disputés ?

Nous arrivons enfin sur le lieu du crash et nous ne sommes pas seul, le sonscan expose le Pourfendeur de Tubaï et le typhon, vaisseau amiral de la flotte polaire, qui arrivent avec leur escorte respective sur les lieux. La bataille entre les deux armadas s’engage immédiatement, nos fonçons pour essayer de les devancer mais trop tard un transporteur polaire est déjà entrain d’embarquer dans ses soutes l’épave tant convoitée. Nos tirs de torpilles sont sans effet sur lui et de nombreux chasseurs alertés par notre attaque fonce sur nous. J’aimerais tenir la main de papa pour nos derniers moments, tout est perdu, je souhaite juste qu’on ne souffre pas trop longtemps.

Quand surgit un truc énorme, une baleine, un léviathan gigantesque qui porte une attaque et coupe en deux le Typhon, comme si le vaisseau amiral de la flotte d’une des nations les plus puissantes n’était fait que d’algue mâché.

Une panique indescriptible s’empare de tout le vaisseau, tout ce petit monde comprend que l’ordre des choses s’est inversé en une seconde, nos instinct primaire nous pousse à survivre, à fuir ce danger. Mais trop tard nous sommes tous emportés par les remous de la charge du monstre sur le Typhon, nous sommes dans un tourbillon mortel de vaisseaux, de débris, de métaux, de roches et d’homme en armure de combat.

La barcasse nous projette violemment contre les parois durant les tonneaux rapides et interminables qu’il subit, Tank réussit une manœuvre incroyable, magique et nous nous retrouvons échoués dans la vase avec seulement quelques avaries. Tout autour de nous à perte de vue un champs d’épaves et de vaisseaux de toutes tailles de la flotte polarienne.

A l’intérieur nous reprenons nos esprits difficilement, deux des gardes du corps de la baronne sont morts la tête explosée contre les parois, la baronne a pris un gros choc mais est toujours en vie.

Un choc sourd sur la coque fait que papa sort inspecter notre navire, un plongeur polaire rescapé du tourbillon qui cherche à rejoindre un abri. Malheureusement pour lui, pour avoir encore une chance de retrouver dans ce fatras le vaisseau recherché, nous avons besoin de connaitre ses dernières coordonnées, et comme l’ordinateur de l’armure de combat du Polarien doit les contenir, papa l’attaque appuyé par les canons de la barcasse contrôlés par les doigts de fée de Kassandra.

Papa ramène l’armure dans la soute, et procède aux consignes de sécurité.

Il est temps de partir, l’analyse des coordonnés de notre cible nous apprend que ce que nous cherchons se trouve dans le monstre géant ou avec de la chance accroché dessus. Bref nous partons au plus vite car déjà nous devons nous délivrer de harpons envoyés par des charognards en quête de pièces détachées.

J’adore ses vacances ! Ce sont de loin les meilleures de ma vie, cela restera un souvenir inoubliable, la rencontre de maman, la découverte du chocolat. Même s’il est dommage que cela implique régulièrement le respect strict des consignes de sécurité. Je suis certain que l’homme polaire au fond de la cale dans son armure et le troisième garde du corps de la baronne l’auront compris.

Garder sa famille en sécurité a un prix.